Bien bien bien...
Je viens de lire un article dans le courrier international du 7 mars 2013 sur le piratage des oeuvres cinématographiques et sur les braves et désintéressés héros de la liberté et des copies gratos sur le net.
Rien de nouveau sous le ciel (oui on dit soleil, mais je ne vois pas de soleil là dedans), si ce n'est la déclaration d'une brave femme membre d'une commission d'étude sur le piratage.
Si je la copie là, c'est que cette déclaration aurait tout aussi bien pu être entendue dans le milieu de la bd. Qu'elle démontre qu'il n'y a pas de raison de croire qu'un jour un auteur de bd lambda pourra vivre de son art, mais que les autres acteurs de notre monde de bulles, n'ont finalement pas de soucis à se faire pour leur avenir:
"On n'a pas du tout besoin de payer les droits d'auteurs. Il n'en existe ni sur les plaisanteries, ni sur les recettes de cuisines. Or on ne constate dans le monde aucune pénurie d'histoires drôles ni de recettes.
De la même manière, une étude a démontré que peu d'artistes parvenaient à vivre de leur art. Or on continue à en découvrir.
Pourquoi faudrait il alors protéger les artistes? Et en quoi est-ce un mal de profiter de leurs créations?"
Pour la petite histoire cette femme comme tous les autres membres de cette commission sont financés par Google, géant mondial du web...
Et je file écrire mes histoires d'adolescents.
Monde à la con où l'on méprise la force de production et de création.
RépondreSupprimerQu'ils s'étouffent dans leur pognon, actionnaires et intermédiaires en tous genres...
Idiocracy, c'est pour demain.
Pas de mépris mon bon Eloi.
RépondreSupprimerJuste de l'intérêt.