Je hais les mobiles.
Le numéro du mien appartenait à un certain Robert.
Un Robert qui n'a jamais dit au monde qu'il avait abandonné son abonnement.
Ou qu'il était vulgairement mort.
Oui, les morts deviennent souvent très vite vulgaires, après les premiers jours de décès.
Et un gros cachotier doit se bidonner pour cette bonne blague qu'il m'a faite.
Un gros con oui!
Depuis, des gens que je ne connais pas, continuent vaillamment de tenter de le joindre le Robert.
Très régulièrement.
Comme cette petite vieille qui a décidé que j'étais un menteur.
"Passez moi Robert.
Il n'y a pas de Robert ici madame.
Vous êtes qui?
Je suis celui qui a récupéré l'ancien numéro de Robert chez or...
Bon. Robert est là. Passez me le."
Là je stope les conversations quand c'est pas l'interlocuteur qui me raccroche au nez.
Trois ans.
Depuis trois ans, ils essaient de trouver ce satané Robert ici, chez moi, dans ma poche de jean sur mon bar, dans mon slip...
... Non j'ai pas dit "mon slip".
Enfin, ce matin à six heure dix-sept, un bipède masqué a encore tenté de joindre Robert.
Je hais Robert!
Je hais les télécom qui refourguent des lignes alors que leurs anciens proprio n'ont pas eu le temps de péter dans une boite, suite à quelque mésaventure mortellement inintéressantes.
Dans le cas de Robert j'aimerais qu'il soit bien froid lui.
petit concours:
Une place gratuite au zoo des crocs de boucher de Mimizan à celui qui me trouve la tête de Robert.
Et une autre place gratos s'il me l'a ramène, cette fichue tête qui ne fait pas ses transferts d'adresses.
Une page?
C'est la troisième page de "tria Fata".
Un projet plein d'amour et de têtes en l'air.
Bientôt dans toutes vos bonnes bibliothèques.
Oh oui!
J'ai mis un nouveau lien dans mes blogs préférés.
"ma vie rock and roll" ça s'appelle.
C'est pas à mettre entre tous les yeux, mais ça décolle bien le papier peint.
J'allais oublier.
Ma poêle à frire s'appelle Solange.
Bye et bon tout.
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