Une fois, un super journaliste, au cours d'une interview, m'a un peu agacé en me demandant pourquoi dans "Déluge", j'avais collé une belle héroïne sans même la montrer bien à poil au moins une fois.
Ce à quoi, il avait rajouté qu'il ne comprenait pas l'intérêt de lire une BD pareille qui en racontait si peu sur son univers.
Je crois ne pas avoir très bien su lui expliquer comment je voyais mes histoires et mes personnages. Ni d'ailleurs comment il pouvait se mettre "Déluge" dans son cul.
Néanmoins pour me faire pardonner ce petit moment de bafouillage et de performance annale, voici un morceau de maestria génialement Waitsienne qui, peut-être, illustrera mieux qu'une explication, ma manière de faire des histoires.
Comprenne qui pourra...
Et les journaliste sont mes amis.
Y'aura toujours des gens qui trouvent que tel bouquin n'en montre / dit / explique pas assez, et d'autres qui trouvent qu'il en montre / dit / explique trop...
RépondreSupprimerEt puis y'a les gens qui liront ces mêmes livres avec plaisir.
J'ai la béate naïveté de croire que les bons livres sont faits pour cette deuxième catégorie de lecteurs. :)
...et puis d'abord (argument stupide, puisque je dis ça a posteriori, donc pas d'abord), l'essentiel d'une BD se trouve dans le blanc entre les cases.
RépondreSupprimerDonc oui, évidemment qu'un bon auteur de BD ne montre pas tout. C'est la base même du métier !
D'ailleurs je trouve le terme "elliptologiste" super classe... :)